les Mécanismes d’absorption de l’eau et des sels minéraux chez les plantes (Partie 1)

 I- Introduction

Les plantes sont des organismes autotrophes, c’est-à-dire qu’elles sont capables de produire leur propre matière organique à partir de l’eau, du dioxyde de carbone et de l’énergie solaire. Pour cela, elles ont besoin d’eau et de sels minéraux.

L’eau est indispensable à la vie des plantes. Elle constitue environ 90 % de la matière sèche des plantes. Elle est nécessaire à de nombreuses fonctions vitales, notamment :

  • La photosynthèse : l’eau est un des substrats de la photosynthèse, le processus par lequel les plantes produisent de la matière organique à partir de l’eau, du dioxyde de carbone et de l’énergie solaire.
  • La translocation des substances : l’eau permet la translocation des substances nutritives et des hormones dans les tissus de la plante.
  • Le maintien de la turgescence des cellules : la turgescence des cellules est nécessaire à la rigidité des organes végétaux.

Les sels minéraux sont également indispensables à la vie des plantes. Ils sont nécessaires à de nombreuses fonctions vitales, notamment :

  • La photosynthèse : les sels minéraux sont des cofacteurs de la photosynthèse, c’est-à-dire qu’ils sont nécessaires au bon fonctionnement de cette réaction.
  • La synthèse des protéines : les sels minéraux sont nécessaires à la synthèse des protéines, qui sont des biomolécules essentielles à la vie.
  • La structure des membranes cellulaires : les sels minéraux sont nécessaires à la structure des membranes cellulaires.

II- Absorption de l’eau et des sels minéraux chez les plantes

L’absorption de l’eau et des sels minéraux chez les plantes se déroule en deux étapes :

  • L’absorption au niveau des racines
  • La translocation de l’eau et des sels minéraux dans la plante

III- Mise en évidence des échanges hydriques chez les plantes vertes

3-1/ Observations à l’échelle macroscopique

On peut observer les échanges hydriques chez les plantes vertes à l’échelle macroscopique. Par exemple, on peut observer que les plantes s’allongent lorsqu’elles sont irriguées et se rétractent lorsqu’elles sont privées d’eau.

3-2/ Observations microscopiques

On peut également observer les échanges hydriques chez les plantes vertes à l’échelle microscopique. Par exemple, on peut observer que les cellules végétales se gorgent d’eau lorsque la plante est irriguée.

3-2-1/ Observations de cellules végétales immergées dans une solution aqueuse

Lorsque des cellules végétales sont immergées dans une solution aqueuse, l’eau pénètre dans les cellules par osmose. Cela provoque une augmentation de la pression osmotique dans les cellules.

Si la pression osmotique dans les cellules est supérieure à la pression osmotique de la solution, l’eau ne peut plus passer par osmose. Les cellules sont alors turgescentes.

3-2-2/ Observations de cellules végétales immergées dans une solution de saccharose

Lorsque des cellules végétales sont immergées dans une solution de saccharose, l’eau sort des cellules par osmose. Cela provoque une diminution de la pression osmotique dans les cellules.

Si la pression osmotique dans les cellules est inférieure à la pression osmotique de la solution, l’eau ne peut plus sortir des cellules. Les cellules sont alors plasmolysées.

Conclusion

Les échanges hydriques sont indispensables à la vie des plantes. Ils permettent aux plantes d’obtenir l’eau et les sels minéraux dont elles ont besoin pour leur croissance et leur développement.

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